« L’éco-conception, ce n’est pas juste opter pour des alternatives de communication durables »

Aujourd’hui, je prête ma plume à Mallaury, fondatrice de l’agence Eco-créons.

« Papiers labellisés et fabriqués en France, encres à base d’huile végétale ou d’eau, gravure ou impression sur bois, liège ou carton, adhésifs et bâche sans PVC, kakémonos en toile recyclée et recyclable avec ossature en bois artisanale, étiquettes biodégradables… Il existe une multitude d’innovations et d’alternatives au traditionnel papier couché brillant/satin, au PVC et autres matières énergivores et toxiques, pour la Terre comme pour nous.

Bien choisir ses supports de communication… ça, c’est de l’éco-responsabilité

L’éco-conception, c’est une méthodologie, un processus, je dirais même une philosophie de création : une façon de penser et de créer, opposée à la surconsommation à laquelle nous sommes habituellement tentés de succomber.

« 100 exemplaires de plus pour seulement 10€ », ça vous parle ?

Le choix de matières, c’est juste une étape parmi toutes celles du cycle de vie d’un objet de com. Avec l’éco-conception, prenons en compte l’environnement à chaque étape du cycle de vie d’un support de communication.

Eco-conception : une communication utile avant tout

L’éco-conception débute à l’instant où les idées de solutions émergent pour répondre à un besoin. Car le support que l’on créé doit avant tout être utile !

Utile pour vous, l’émetteur. Il doit vous permettre de réaliser votre objectif. Et utile pour votre cible, l’humain, qui aura ce support entre les mains ou devant les yeux. Et qui en fera quelque chose qui réponde à son besoin, ses convictions, ou qui le sensibilise.

L’idée c’est donc d’amorcer l’éco-conception avec une phase d’étude. On ne fonce pas, tête baissée, sur notre logiciel de mise en page, et zou chez notre imprimeur en ligne.

Non, on réfléchit à l’utilité, on enquête sur notre cible, comment et à qui on va le distribuer, dans quelle quantité, en stock ou en prévente, son format, s’il peut être perpétuel (autrement dit, non daté) pour le réutiliser les années suivantes.

Vers une communication zéro déchet ou presque !

On imagine aussi la possibilité de recharger son support de communication ou de lui faire bénéficier d’une seconde vie. On voit s’il peut être composté plutôt que jeté à la poubelle jaune…

En parallèle, on peut faire la rencontre de prestataires français, proche de vous ou de votre cible, pour trouver les matières et solutions de fabrication adéquates et bas carbone.

Bref, on réduit les déchets à la source !

La création et la fabrication, étapes clés dans l’éco-conception de votre communication

Ensuite seulement, on crée sur ordinateur. Notre cahier des charges est défini, on a toutes les contraintes techniques en main pour créer notre support de com’ sur-mesure.

Là encore, il existe tout un tas d’astuces pour mettre en page, en print comme en digital, pour limiter la consommation d’encre et d’énergie. Tout est dans le choix des couleurs, les polices de caractères, les illustrations, les mises en forme…

De nouveau : on réduit les déchets à la source.

Puis ça part en fabrication. Et en faisant le choix d’un imprimeur local et engagé au-delà du label Imprim’Vert, ou d’un hébergeur web qui stocke ses serveurs en France alimentés par des énergies renouvelables, on réduit grandement les déchets à la source.

Ça y est. Notre support de com est fabriqué, entre nos mains, ou en ligne devant nos yeux. En faisant le choix d’une livraison groupée et/ou avec des colis réutilisables, ou d’un envoi par mail hebdomadaire ou mensuel plutôt que quotidien, on réduit encore les déchets à la source.

Communiquer de manière responsable et durable

Voilà votre support livré, entre les mains ou devant les yeux de votre cible. Comme elle est sensibilisée et guidée par vos indications (déterminées lors de votre phase d’étude grâce à votre réflexion sur l’expérience utilisateur, pour rappel), elle sait quoi faire avec et après son utilisation.

Peut-être vous le renverra-t-elle grâce à un timbre de retour que vous avez glissé dans son colis ? Peut-être le déposera-t-elle dans une boite prévue à la fin d’une visite ? Peut-être aussi qu’elle le plantera chez elle pour laisser place à des fleurs ou aromates ? Peut-être qu’elle le supprimera pour ne pas engorger sa boite mail, peut-être qu’elle l’ajoutera à ses favoris plutôt que de générer une requête de données lorsqu’elle voudra le retrouver…

Les possibilités sont, encore une fois, nombreuses pour réduire les déchets à la source.

Votre support n’est pas éco-conçu simplement parce qu’il est imprimé sur papier recyclé !

Il est éco-conçu parce que vous l’avez éco-pensé, il est utile, il est produit localement (ou dans des pays frontaliers à la France car on ne produit pas toutes les merveilleuses matières éco-responsables), il participe à l’économie locale, il limite le gaspillage, il est distribué en conscience et le tout sans nuire à la planète. »

Et si on résume ?

Phase d’étude + matières éco-responsables + prestataires éco-engagés + design éco-conçu + fabrication raisonnée + distribution et utilisation en conscience + fin de vie réfléchie = 💚

Un grand merci à Mallaury pour sa contribution au blog de B. Live Communication !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *